lettres politiques
 Marie-Victoire Louis

Mail adressé à Caroline Méchin
Service droits des femmes

date de rédaction : 26/06/2001
mise en ligne : 03/09/2006 (texte déjà présent sur la version précédente du site)
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Paris, le 26 avril 2001
12 heures 30


Mail adressé à Caroline Méchin
Service droits des femmes

(Mail adressé après l'envoi du texte en date du 26 avril (12 heures) de critique de la grille d'entretien du groupe de travail : "L'image des femmes dans la publicité " )


Caroline


Je viens de t'adresser un mail que je viens par ailleurs d'imprimer pour mes archives. Et je me suis rendue compte que sa lecture ne peut qu'être ressentie avec violence.

Je voulais donc en clarifier le statut et m'expliquer un peu.

Quand je critique un texte, et ce d'autant plus que le sujet est politiquement signifiant et a des conséquences concrètes pour la vie des femmes et donc me tient à cœur, je fais abstraction de la ou des personnes qui l'ont rédigé.

Je ne prends donc pas vraiment en compte - ou pas assez souvent - la manière dont mes critiques peuvent être perçues et vécues.

Ce que je fais cependant de plus en plus, c'est de prévenir au départ de ce que risque d'être ma critique. Et de demander si la personne qui m'a adressé ce texte veut bien accepter des critiques, mêmes fortes.
Sachant qu'elle peut ne pas en tenir compte, m'engueuler ou tout jeter à la poubelle.
Et que je précise, me concernant, que seules les critiques de mes textes - que souvent je demande à mes ami-es - m'intéressent.

Voilà…Tout ceci pour te dire que je comprends que cette lecture de critique de votre travail peut être pénible, violente. Que je n'ai sans doute pas pris les précautions de présentation que j'aurais dû prendre. Et que la question - si importante - que je n'ai pas encore résolue est la suivante: Comment faire des critiques politiques sans heurter les personnes qui les expriment ?

Je suis (plus que) preneuse de critique de ce texte que je viens de vous adresser.

Cordialement

Marie-Victoire.


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